| | Un avis pour mes nouvelles? | |
| | Auteur | Message |
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tristepinleiop
Messages : 33 Date d'inscription : 23/06/2013 Age : 26 Localisation : Quelque part dans un coin de ma tête
| Sujet: Un avis pour mes nouvelles? Dim 23 Juin - 19:03 | |
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| | | Sklaërenn
Messages : 66 Date d'inscription : 01/06/2013 Age : 30 Localisation : Et si je vous disais que je reviens du monde astrale ?
| Sujet: Re: Un avis pour mes nouvelles? Dim 23 Juin - 19:28 | |
| - Spoiler:
- tristepinleiop a écrit:
- Aujourd'hui, c'est lundi. Il a plu ce matin, mais ça s'est arrêté. A (Ici, c'est un " À" qu'il faut mettre pour le faire il faut se servir de alt + 0192 ) midi, j'ai acheté un journal que j'ai lu dans le petit square ou nous aimions tellement aller avant. J'y ai mangé un sandwich que j'avais acheté en face du théâtre de la croix, où nous allions avant. Puis j'ai marché dans les ruelles pavées si jolies que tu aimais tant. J'ai remonté la petite route jusqu'à notre ancien appartement, au 3e étage. Il a encore été mis en vente. J'ai ensuite longé la rivière jusqu'au petit pont où nous nous étions rencontrés. Tu te rappelles ? C'était l'été, et tu portais une longue robe blanche. Je m'en rappelle comme si c'était hier. J'étais accoudé à la rambarde du pont quand je t'ai vue courir derrière ton chapeau blanc que le vent avait porté vers moi. Je l'ai ramassé et te l'ai rendu. Tu m'as remercié en souriant, et je t'ai souri en retour. . (Ici, il y à un point en trop, mais je pense que c'est un oubli donc rien de grave )Ensuite, tout est allé très vite. Je t'ai revue le lendemain, au même endroit. Puis le jour d'après, et le suivant encore. Comme si le destin nous rappelait sans cesse l'un à l'autre. Alors nous avons commencé à discuter. Puis il y a eu un café, et un autre café. C'était comme un rêve. Moi, toi, nous, c'est tout... (Ici, il faut un espace entre les "..." et le "C'était" ) C'était. Mais je suis seul, et ton absence me pèse. Tu me manques. Je ne sais pas si tu peux ressentir le manque là où tu es. Cela fait déjà 5 jour qu'ils t'on débranchée. Ils disaient qu'il n'y avait plus assez de place à l'hôpital, et que ton état était irréversible. Tout ça à cause d'un fichu accident. Cela faisait 6 mois que j'attendais à ton chevet que tu te réveilles de cette nuit qui n'en finissait pas. J'aimerais pleurer, mais je l'ai tellement fait (virgule) que les larmes ne coulent plus, mes yeux sont secs. Alors j'écris. J'écris pour la dernière fois, et c'est pour toi. Je ne sais pas si tu peux lire ou entendre mes mots, mais je l'espère. S'il y a quelque chose après la mort, je m'en vais te rejoindre, mais s'il n'y a rien, au moins j'aurais mis fin à mon supplice. Je t'aime, pour toujours... »
Du haut du petit pont, l'homme se jette en serrant sa lettre contre son cœur. Pour toujours...
Alors, la, tu m'as tuée. Ton texte est magnifique, rien à corriger, rien à remplacer, pour moi tout les mots ont leurs places. Tous sont utiles, aucun n'est futile (Oh ! Une rîme). En vérité, tu m'a donner les larmes aux yeux. En un texte si court, tu as su me faire ressentir tout ce que ton personnage ressentait, je suis... subjuguée je dois dire. Magnifique texte quoique très triste. | |
| | | tristepinleiop
Messages : 33 Date d'inscription : 23/06/2013 Age : 26 Localisation : Quelque part dans un coin de ma tête
| Sujet: Re: Un avis pour mes nouvelles? Dim 23 Juin - 19:34 | |
| Merci^^ J'ai l'habitude d'écrire avec les sentiments, pour que les autres ressentent l'histoire. En général y parait que j'y arrive bien! ^^ J'en ai fait d'autres du même genre, je les mettrais plus tard quand j'aurait le temps! | |
| | | Sklaërenn
Messages : 66 Date d'inscription : 01/06/2013 Age : 30 Localisation : Et si je vous disais que je reviens du monde astrale ?
| Sujet: Re: Un avis pour mes nouvelles? Dim 23 Juin - 19:36 | |
| - Des feux dans la nuit:
- tristepinleiod a écrit:
- Un nuage de fumée, un écran de poussière, une intense lumière blanche, puis seulement des sons. Une mélopée continue, deux sons entremêlés, comme deux corps d'êtres qui s'aiment. Ils s'approchent. Un crissement de pneu, des cris, mais pour moi, c'est la nuit. Une nuit sombre, sans lumière, comme un monde sans soleil. Mes yeux ne voient(virgule) mais mes oreilles entendent. Elles entendent les sirènes chanter et les Hommes crier. Mon esprit s'ouvre, je l'entends m'appeler. Elle va venir me chercher. Quelque part, je le vois. Le couloir que j'ai longtemps emprunté. La lumière qui m'a toujours bercée se transforme en ombre, bientôt, j'atteindrais la porte. Je ne l'ouvrirais pas, elle le fera pour moi. Quelqu'un crie mon nom. Cette voix réveille en moi quelque chose. Quelque chose de perdu. Mon esprit quitte le ciel et reviens un instant sur terre. L'homme crie de nouveau. Son cri est déchiré, mon cœur se brise en l'entendant. Pourquoi l'ai-je oublié ? Le monde qui m'appelle ne veut pas de ce souvenir ? Je me rappelle... Il avait réveillé en moi quelque chose de nouveau. Un sentiment qui avait ébranlé mon cœur, chamboulé ma tête. Son sourire, ses yeux, tout chez lui me plaisait, il avait été mon premier amour. Un moment resterait à jamais gravé dans ma mémoire. La première fois que nous nous sommes vus. Tu étais accoudé à la rambarde du pont et je te regardais, sans oser aller te parler. Comme pour répondre à mon appel silencieux, mon chapeau c'est envolé vers toi. Tu l'as alors ramassé et me l'as rendu. A ce moment, j'ai su. J'ai su que nous étions faits l'un pour l'autre. Nous nous sommes revus, plusieurs fois après. Je me blottissais contre ce souvenir, t'implorais de ne pas m'oublier. Ma vue revint petit à petit. Je fermais les yeux pour ne pas voir. J'avais peur de ce qui était en train d'arriver. Mon esprit s'envola de nouveau vers ce couloir, vers la porte. Je le retins de toute mes forces, implorant la mort de ne pas m'emporter.Pour lui. Je rouvrais les yeux. Le feu avait dévoré ma chambre, mais n'étais pas arrivé à moi. A chaque inspiration, la fumée me brulait (Ici, il faut "^" sur le "u") les poumons. Je priais pour que les pompiers arrivent à temps, pour qu'ils me sortent de cet enfer. J'entendais les portes tomber sous les coups de leurs haches. Je voulais crier, pour qu'ils m'entendent, qu'ils sachent où je suis. Mais les mots restaient coincés dans ma gorge. Je pleurais. J'allais mourir ici. Mon esprit me quittait sans que je ne puisse rien faire. Le couloir était plus sombre, et la porte plus proche. Je luttais contre cette fatalité de ne plus jamais le revoir. J'entendais les pompiers s'approcher. Plus ils étaient près, plus je m'en allais. La porte était là, juste devant moi. Je sentis des bras me soulever. Mais c'était trop tard, ma nuit avait déjà commencée.
Ici aussi rien à redire, bien que ta première nouvelle m'ai plus touchée que celle-ci. Ton écriture est fluide. Je ne peux que t'encourager à poster d'autres textes ^^. P.S : Tu y arrive plus que bien, tu m'as transportée en si peu de ligne, dans le désarroi qui avait lieu. Tu m'as touchée alors que peu de texte à ce jour on réussi à avoir cet effet sur moi. J'ai hâte de lire d'autre texte de toi | |
| | | tristepinleiop
Messages : 33 Date d'inscription : 23/06/2013 Age : 26 Localisation : Quelque part dans un coin de ma tête
| Sujet: Re: Un avis pour mes nouvelles? Lun 24 Juin - 18:39 | |
| Je met mes dernières nouvelles du même genre aujourd'hui alors! En tout cas, merci pour ton com', il m'a fait très plaisir! | |
| | | Sklaërenn
Messages : 66 Date d'inscription : 01/06/2013 Age : 30 Localisation : Et si je vous disais que je reviens du monde astrale ?
| Sujet: Re: Un avis pour mes nouvelles? Sam 29 Juin - 8:04 | |
| Coucou, désolé j'ai mis du temps avant de venir commenter >.< bref, je m'y met de suite ^^ - Another way to fly:
- Citation :
- La mer. Ou peut-être est-ce l'océan, je ne sais pas. Je fixais un point au-delà de cette étendue salée, espérant voir quelque chose qui se trouverait de l'autre côté, quelque chose qui appartiendrait à l'oubli. Mais je ne voyais rien. Rien que cette immense étendue d'eau qui déjà, montait jusqu'à mes orteils. Alors j'imaginais. J'imaginais des dragons, des elfes, des nymphes, des créatures mystérieuses que je voyais dans les livres. Ou bien un monde peuplé de créatures que l'homme n'avait encore jamais vu(virgule) ni imaginé. La mer//répétition de mer// avait montée jusqu'à//répétition de jusqu'à// mes chevilles. Le vent soufflait et me rapportait une odeur que je connaissais bien : l'odeur de l'inconnu. Puis vint une nouvelle odeur : celle de l'aventure. Elle vibrait dans mon corps, je la sentais jusqu'au bout de mes ongles, jusqu'au bout de mes cheveux. La mer m'appelait vers elle, elle me voulait, elle voulait me montrer les merveilles qu'elle cachait. Elle avait maintenant montée jusqu'à mes genoux et avait mouillé le bas de ma robe. Je me tournais vers la falaise. Là-haut, siégeait la demeure qu'on m'avait donnée il y a 8 ans, à la mort de mes parents. J'avais 7 ans, et en ai 15 à présent. Je me souviens à peine de leurs visages. Mais je me souviens de leurs odeurs, de leurs présences. Les enfants qui vivent avec moi n'ont jamais connus leurs parents. Ils ne connaissent pas ma souffrance. J'ai envie de m'envoler, de partir loin de cette vie, d'oublier. La mer monte et je ne bouge pas. Mes parents sont là, quelque part sous cette immensité. Personne n'a jamais retrouvé leurs corps, et c'est à peine s'ils ont cherchés. Qui se soucie de deux personnes sans famille à l'exception d'une gamine de 7(chiffre en lettre ) ans ? Personne. Je marche vers l'horizon, m'enfonçant à l'intérieur de celle qui m'a tout pris. Je me laisse emporter par le courant en espérant qu'il me ramène auprès de ceux que j'aime. Le bleu m'entoure et l'air qui remplit mes poumons s'échappe peu à peu. J'ai l'impression de voler vers un autre monde, je m'envole loin du soleil qui gouverne nos jours, loin de la terre que j'ai foulé de mes pieds, loin de la vie que je haïssais. J'espère que je les retrouverais dans l'au-delà. « Loin de moi, près de mon cœur ». C'est tout ce qu'il me reste d'eux, au verso d'une carte postale. J'ai l'impression de voir leurs visages se forme(formé? à vérifier la terminaison X.x, car avec moi c'est des fois, pas la bonne chose) dans l'eau. Peut-être est-ce une hallucination dû au manque d'air, mais pour moi, ce sont eux qui me regardent, qui m'appellent. L'air s'échappe encore et encore. Le soleil flouté disparaîtra bientôt. Mes poumons brûlent, je sens mes forces me quitter. Mes yeux se ferment doucement. J'entends leurs voix. Je m'enfonce dans cette masse sombre le sourire aux lèvres, un dernier sourire.
Pas mal , je m'attaque à ton autre nouvelle. - La pluie, l'amour:
- Citation :
- La pluie coule autant que les larmes sur ses joues. Recroquevillée sous cette pluie incessante, elle pleure. Les gouttes d'eau se mélangent avec le salé de ses larmes. Elle pleure pour se vider de tout ce qu'elle ressent. Le ciel est gris, la pluie tombe, les gens sont tristes, certains pleurent... Un grondement. La pluie se transforme petit à petit en orage. Sa tristesse se transforme en colère. Elle lève sa tête vers le ciel et crie. Elle crie de toutes ses forces, puis retombe dans ses larmes, plus fragile que jamais. Sous la pluie//répétition de pluie// battante, la tête cachée dans ses bras, elle attend que la mort vienne la sortir de son désespoir, l'arrache de son malheur, de sa tristesse. Mais rien ne se passe, et(déplace la virgule après le "et" ) elle attend, trempée et grelottante. Elle est seule, et elle veut peut-être que quelqu'un vienne la réconforter. Mais il n'y a personne, personne à part moi. Cela fait longtemps que je me tiens là, devant elle, sans oser l'approcher. J'aimerai l'aider, mais je ne peux m'y résoudre. Elle a l'air si fragile que j'ai peur de la brisée rien qu'en la regardant. Une peau blanche, des yeux bleus, de longs cheveux jaunes, on pourrait la confondre avec une poupée de porcelaine. Elle lève la tête vers moi. Ses yeux rougis me regardent. J'avance d'un pas, m'accroupis, tend la main et lui caresse la joue. Je lui souris, elle me sourit. Elle est belle. Je la relève et lui met mon manteau sur les épaules. Les paroles ne servent à rien, seuls nos yeux parlent. Ses yeux font(disent donnerait peut-être mieux que fond, même remarques pour les yeux de l'autre) « merci », les miens font « de rien ». Elle se penche vers moi(virgule) mais je m'écarte. Ses joues rougissent et elle s'éloigne, sans se retourner. Je la regarde partir. Elle a voulu m'embrasser, pourquoi l'ai-je repoussée ? Le regret m'envahit. Pourquoi faut-il que je sois si timide ? Je tourne alors les talons et repart.
Je l'ai revue aujourd'hui, dans les bras d'un autre. Elle avait l'air heureuse. Je regrette de l'avoir repoussée, mais je regrette encore plus de ne pas avoir tenté de la rattraper quand elle est partie. Parce que maintenant, je le sais. Je sais ce que j'ai ressentis à e moment et que je ressens toujours. Je l'aime.
J'aime ^^, toujours un peu court, mais bon c'est le principe des nouvelles J'espère que mes petites remarques t'aideront, honnêtement, je n'ai pas trouver grand chose à redire, j'ai vraiment plus chipoter qu'autre chose . | |
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